Charlelie Couture

Le samedi 26 juillet 2025 - 21h

  • Lieu : Jardin du cardinal Lefebvre
  • Adresse : Rue Victor Hugo
  • Thème : Concerts

NOUVEL ALBUM « CONTRE TOI »

« Heureux ceux qui vont découvrir CharlElie Couture avec « CONTRE TOI » et ainsi entrer dans ses mots, ses convictions et son

imaginaire qui n'appartiennent qu'à lui.

Heureux ceux qui vont découvrir aujourd'hui ce poète rock, inlassable créateur, curieux du monde qui l'entoure qui se fait ici

plus tendre avec cet album amoureux où l'amour justement se conjugue avant, pendant et après.

Puisque CharlElie Couture est un homme de mots, parlons chiffre. Cet album est le 26ème en 45 ans de carrière.

Lui qui voulait devenir réalisateur de cinéma raconte des histoires depuis toujours, avec un sens aigu de l'observation et une

empathie pour les gens. On pense bien sûr à « La ballade de Serge K » qui ouvre « Poèmes rock » paru en 1981 son 4ème album

qu'iTunes qualifie « d'album majeur du rock français ». C'est également sur cet album que figure son plus gros succès à ce jour

« Comme un avion sans aile » « Une chanson qui dit que même si les autres ne t'écoutent pas, continue ce que tu as à faire et

que j'ai toujours autant de plaisir à jouer sur scène ».

À l'instar d'un triathlète, le natif de Nancy a choisi de ne pas choisir, entre l'écriture, la musique et les arts visuels, mettant

autant de fougue sage dans chaque acte créatif où la beauté lui donne rendez-vous. Ses tableaux évoluent au fil du temps

- tout comme sa discographie - et des expositions qui prennent la forme de rétrospectives sont fréquemment présentées au

public.

Même s'il défend mordicus et à juste titre que « Trésors cachés et perles rares » et « Quelques essentielles » sont des albums

qui certes, rhabillent son répertoire mais sont avant tout des albums originaux, « CONTRE TOI » apparaît comme le premier

album original après sa période newyorkaise où CharlElie Couture vécut 14 ans obtenant même la nationalité américaine.

Mais cet album sous cette forme n'aurait pas dû voir le jour.

En effet CharlElie qui presque timide avoue qu'il a à peu près 500 chansons terminées, s'apprêtait à sortir un album intitulé

« Over/Lover » comme nom de code quand il est tombé sous le charme de la chanson « L'absence » écrite par sa fille Yamée

lorsqu'elle était adolescente. Point de départ idéal et magique pour aboutir à ces 11 titres racontant l'amour, thème qu'il avait

auparavant peu abordé - il convient cependant de ne pas oublier la douceur d'« Aime moi encore au moins ». « L'absence » a

crée une urgence chez lui et une chanson comme « Samedi matin » écrite il y a 18 ans trouvait enfin toute sa place.

Ce disque de l'intime renferme des mots tendres tout autant que des images fortes et font que l'Amour pur ou dur, paternel ou

charnel est chanté sans banalité, ni passion ravageuse, mais avec justesse et justice. Du matinal amoureux qui va chercher les

croissants au souvenir d'un parfum...

Amour heureux (« L'amour est toujours optimiste ») ou triste (« Ange et démon ») ? L'interrogation est présente et fait que ce

disque est un vrai album du début jusqu'à la fin.

La musique qu'il entend tout le temps en parlant ou en lisant lui donne un flow pour ses mots : « J'ai plus pensé à Eminem qu'à

Bob Dylan au moment de faire cet album ». Une fois la surprise passée, il convient de se souvenir des 25 précédents pour se

dire que CharlElie était peut-être un de nos premiers slameurs (« L'histoire du loup dans la bergerie ») et que sa voix

immédiatement reconnaissable scande des textes si fignolés.

Mais le souffle de ses artistes premiers résonne toujours en lui que ce soit Randy Newman (Il fit l'adaptation française de Toy

Story), Tom Waits ou encore Bob Dylan. Peu de français dans ce panthéon, mais l'évocation de la chanson « Sarah » écrite par

Georges Moustaki et interprétée par Serge Reggiani revient souvent, ou encore Benjamin Biolay à qui CharlElie confia la

réalisation d'« I'm mortel », mais aussi Johnny Jane qu'il vient en bon chineur de découvrir ou récemment sur scène Silly Boy

Blue pour qui Yamée fit la première partie.

.../... À l'écoute de « Contre toi » (Tout contre ?) c'est pourtant une volonté acoustique qui domine avec des airs de blues qui

sentent bon la tourbe et le houblon. Là, c'est du côté du réalisateur/ingé-son culte Dominique Blanc- Francard qu'il faut se

tourner. Incroyable que ce soit leur première collaboration tant tout semble une évidence. « J'avais besoin d'un regard extérieur

pour ces chansons intimes, il m'a poussé à faire des choses que je n'aurais jamais faites et la complicité avec mon binôme Karim

Attoumane faisait plaisir à voir ». La belle histoire commence quand, sans démo, il s'est mis au piano pour jouer « l'Absence »

et que l'émotion a traversé le studio. Ce fut le premier titre enregistré avec la voix de Yamée qui accompagne celle de son père,

elle qui développe son projet plutôt en anglais.

Le papa est bien entouré puisque c'est Shaan son autre fille qui signe l'artwork de « CONTRE TOI » avec ce couple de motard

libre de faire ce qu'il veut qui illustre l'amour selon Couture dont le portrait apparaît sous le même ciel rosé au verso de la

pochette. Dans le livret on peut voir une photo de ses parents au temps de l'amour. Si l'album a d'inévitables références au

vécu de son auteur, il marque surtout une étape dans sa vie, associant à la fois des souvenirs et le futur.

Quand naïvement on lui demande ce qui le fait encore ban... euh pardon, ce qui l'anime après toutes ces chansons, tous ces

livres, tous ces tableaux. Là les yeux brillent la voix devient celle d'un empereur, les gestes sont vifs : « Que le rêve devienne

réalité, que les chansons que j'ai mijotées existent par la grâce de la guitare de Karim, par le toucher d'une batterie, par la prise

de son qui change tout... ».

Peut-être que Couture est devenu plus sage « Je n'ai plus l'arrogance de mes ambitions... », moins mélancolique « Sur scène je

suis le skipper d'un bateau », plus lucide « L'artiste doit rendre l'intime universel ». Mais surtout un homme capable de terminer

son 26ème album par le mot INFINI mérite tous nos bravos.

Poète rock un jour, poète rock toujours. Désolé pour cette rime Monsieur Couture, mais c'est la vérité et vous êtes un homme

vrai ». Olivier Bas

Avec

Charlélie Couture : chant, piano, guitare

Karim Attoumane : guitare

Martin Mayer : batterie

Barbara Felettig : basse

Azimuth Productions / Flying Boat

https://www.charlelie.com

https://www.facebook.com/CharlElieOfficial

https://www.instagram.com/charleliecouture/

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